Qui est la référence en matière de chemise ?

Entre créateurs de renom et maîtres du sur-mesure

S’il est une pièce qui traverse les époques sans jamais perdre de sa superbe, c’est bien la chemise. Mais qui est la référence en matière de chemise ? Doit-on regarder du côté des grandes maisons historiques ou des artisans discrets qui œuvrent dans l’ombre ? Plongeons dans les noms et les mains qui façonnent l’élégance masculine depuis des décennies.

🧵 Charvet, la référence parisienne

Fondée en 1838, Charvet est considérée par beaucoup comme la référence en matière de chemise. Symbole de raffinement, cette maison mythique de la place Vendôme habille présidents, écrivains et amateurs éclairés avec des chemises sur-mesure d’une qualité irréprochable.

🇫🇷 Lanvin et Pierre Duboin : l’excellence à la française

Dans l’ombre des podiums, Pierre Duboin, coupeur de chemises de génie, incarne la précision millimétrée du sur-mesure. Collaborateur historique de Lanvin, il est à l’origine de nombreuses pièces exceptionnelles, toujours guidé par une obsession du bien-aller. Sa vision artisanale et rigoureuse a marqué l’univers de la chemise haut de gamme et inspiré de nombreux professionnels — dont moi-même.

🇬🇧 Turnbull & Asser : l’aristocratie britannique

Depuis 1885, Turnbull & Asser incarne le classicisme élégant du vestiaire anglais. Fournisseur officiel du Prince Charles, la maison mise sur des coupes franches, des cols marqués et une audace discrète dans les motifs.

🇮🇹 Barba, Finamore & co : la sprezzatura napolitaine

L’Italie aussi revendique sa place avec Barba Napoli ou Finamore, qui défendent un style plus fluide et une coupe près du corps. Le col est ouvert, les tissus sont souples, et l’allure est toujours décontractée mais soignée. Un parfait équilibre pour les climats chauds.

✂️ Et les coupeurs anonymes ?

Ils n’ont pas de compte Instagram, pas de flagship à Tokyo. Mais leurs clients fidèles traversent parfois le monde pour se faire faire une chemise. Dans leur atelier discret, ils dessinent à la main, pincent le tissu, affinent le col : ce sont les maîtres du patronage, souvent les véritables références du sur-mesure.

🪡 Et LAT dans tout ça ?

LAT ne prétend pas rivaliser avec les maisons iconiques. Mais la marque s’engage à promouvoir la qualité, transmettre le goût du bien-aller et surtout, initier au sur-mesure sans faire exploser le budget. L’idée ? Une chemise qui vous va, au prix du prêt-à-porter, fabriquée avec soin, en France ou en circuit court, selon la collection choisie. Un pas vers l’exigence, sans le vertige du luxe.

Un homme en chemise

Est-il plus séduisant ? L’impact du sur-mesure

Un homme en chemise est-il plus séduisant ? Cette question traverse les époques et trouve un écho particulier dans notre société moderne. Si la chemise est depuis longtemps un symbole d’élégance masculine, le sur-mesure lui confère une dimension supplémentaire, celle d’une allure parfaitement adaptée à la morphologie et à la personnalité de celui qui la porte. Mais au-delà de l’esthétique, que représente aujourd’hui la chemise pour un homme ? Pourquoi le choix du sur-mesure influence-t-il l’image qu’il renvoie ? Et comment la société contemporaine perçoit-elle ce style intemporel ?

L’homme en chemise à travers l’histoire : une icône de l’élégance

Depuis l’Antiquité, la chemise a traversé les siècles en évoluant constamment. D’abord vêtement de dessous au Moyen Âge, elle devient peu à peu une pièce centrale du vestiaire masculin à la Renaissance. Au XIXe siècle, elle s’impose comme le symbole du gentleman, souvent associée à une cravate et à une veste. Au XXe siècle, elle se démocratise et se décline dans des styles plus casual tout en conservant son image raffinée.

Aujourd’hui, la chemise reste un pilier du dressing masculin, qu’elle soit portée au travail, en soirée ou au quotidien. Le sur-mesure, quant à lui, perpétue la tradition d’une élégance adaptée à chaque individu.

La perception moderne de l’homme en chemise

Dans un monde où la mode tend vers la décontraction et le confort, la chemise continue de rimer avec prestance. Un homme en chemise est souvent perçu comme confiant, structurant son image avec soin. Il incarne une forme d’assurance et de raffinement naturel qui peut faire la différence, notamment dans le monde professionnel ou dans des contextes sociaux exigeants.

Le sur-mesure joue ici un rôle clé. Une chemise taillée pour son porteur sublime sa silhouette et améliore son port de tête, influençant ainsi la manière dont il est perçu par les autres. Ce souci du détail traduit un certain respect pour soi et pour autrui.

Pourquoi un homme opte-t-il pour le sur-mesure ?

Le choix d’une chemise sur-mesure ne résulte pas seulement d’une recherche de confort ou d’esthétique. Il s’agit d’une démarche personnelle où l’homme affirme son identité et son goût pour le beau. Opter pour le sur-mesure, c’est faire le choix d’un vêtement unique, conçu selon ses préférences, sa morphologie et son mode de vie.

Un homme qui porte une chemise sur-mesure envoie un message fort : il est soucieux du détail, il maîtrise son image et il accorde de l’importance à la qualité et à l’authenticité. Contrairement aux chemises standard, qui peuvent parfois mal tomber ou manquer de caractère, le sur-mesure met en valeur le corps et renforce l’aisance de celui qui la porte.

L’avenir de l’homme en chemise : vers une personnalisation toujours plus poussée

Avec la montée en puissance du sur-mesure et des nouvelles technologies, la mode masculine tend vers une personnalisation toujours plus fine. L’impression 3D, les coupes ajustées et les tissus innovants ouvrent la voie à des chemises sur-mesure encore plus adaptées aux besoins des hommes modernes.

De plus, la société contemporaine valorise de plus en plus l’authenticité et la durabilité. Dans ce contexte, le sur-mesure, en tant qu’opposition à la fast fashion, s’impose comme un choix éthique et responsable. L’homme de demain ne portera pas seulement une chemise pour paraître, mais pour exprimer qui il est vraiment.

Conclusion

Un homme en chemise est-il plus séduisant ? La réponse est oui, mais à condition que cette chemise soit bien choisie, et surtout bien taillée. Le sur-mesure apporte une dimension unique à l’élégance masculine en offrant un vêtement adapté à la silhouette, au style et à la personnalité de celui qui le porte. Plus qu’un simple vêtement, la chemise sur-mesure est une déclaration de goût et de confiance en soi, qui continue de s’imposer comme un incontournable de la mode masculine.

Coupeur vs Tailleur

Deux artisans, deux savoir-faire

Dans l’univers de la mode et de la confection, le coupeur et le tailleur sont souvent confondus. Pourtant, ces deux artisans maîtrisent des techniques distinctes et travaillent des matières très différentes. L’un excelle dans la légèreté et la précision, l’autre dans la structure et la rigueur.

Mais où placer un vêtement hybride comme la saharienne, entre chemise et veste ? Qui doit en assurer la confection ? Un dilemme qui illustre parfaitement la frontière floue entre ces deux métiers…

Le coupeur : la finesse du tissu souple

Le coupeur est un spécialiste du textile fluide. Son métier consiste à préparer les différentes pièces d’un vêtement avant leur assemblage en respectant des coupes précises et ajustées. Son domaine de prédilection ?

Les chemises : ajustement minutieux, finesse des coutures, régularité des boutons et des cols.
Les pyjamas et robes de chambre : confort et légèreté, avec des tissus souvent délicats comme la popeline ou la soie.

L’art du coupeur repose sur un savoir-faire subtil : il doit anticiper le tombé du tissu, gérer les motifs et garantir un ajustement parfait une fois le vêtement terminé. Si la chemise semble à première vue simple à réaliser, elle cache en réalité une complexité dans la précision des finitions et l’ajustement des volumes.

Le tailleur : la structure des tissus épais

Le tailleur, quant à lui, travaille sur des étoffes plus épaisses et rigides. Il est spécialisé dans des vêtements qui nécessitent une construction complexe et une tenue impeccable.

Les costumes et vestes : plusieurs couches de toile, renforts internes, structures et ajustements précis.
Les manteaux et pantalons : épaisseurs maîtrisées pour assurer à la fois confort et silhouette élégante.

Le tailleur joue avec la structure, en intégrant souvent des éléments comme des entoilages, des doublures et des renforts, pour garantir un tombé parfait et un volume maîtrisé. Son art réside dans la mise en forme du vêtement pour qu’il épouse le corps sans le contraindre.

La saharienne : l’éternel dilemme

Entre la chemise et la veste, la saharienne trouble les frontières entre coupeur et tailleur. Ce vêtement iconique, popularisé par Yves Saint Laurent dans les années 1960, reprend la souplesse d’une chemise avec la structure d’une veste légère.

✔ Elle possède des poches plaquées, une ceinture et des pattes d’épaule qui rappellent le travail du tailleur.
✔ Son tissu reste souvent léger et fluide, comme du coton ou du lin, dans l’esprit d’un coupeur.

Alors, qui doit la confectionner ? Traditionnellement, les tailleurs s’en chargent, car elle comporte des éléments de construction avancés. Mais dans le prêt-à-porter moderne, de nombreuses sahariennes sont réalisées avec les techniques d’un coupeur, privilégiant la légèreté et la fluidité.

Deux savoir-faire complémentaires

En fin de compte, coupeur et tailleur ne s’opposent pas : ils se complètent. Le premier apporte la finesse et la souplesse des tissus légers, tandis que le second garantit structure et solidité aux vêtements plus complexes.

Si la chemise demande une précision technique et une régularité parfaite dans les détails, le costume exige une maîtrise de la mise en forme et du volume. Quant aux pièces hybrides comme la saharienne, elles continuent de poser un fascinant défi aux artisans du textile.

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Chemise vs Chemisier

Histoire, différences et évolution

Des origines communes mais des usages distincts

La chemise et le chemisier partagent une origine commune : ils dérivent du même vêtement de base porté dès le Moyen Âge. À l’époque, la chemise était une pièce de sous-vêtement en lin ou en coton, portée sous les vêtements pour protéger des frottements et absorber la transpiration. Elle était unisexe et utilisée tant par les hommes que par les femmes.

Mais au fil du temps, la chemise s’est imposée comme un vêtement formel masculin, tandis que le chemisier s’est développé pour répondre aux besoins et à l’évolution du vestiaire féminin.

L’apparition du chemisier et son rôle dans l’émancipation féminine

Le chemisier, dans sa version moderne, est apparu à la fin du XIXᵉ siècle et s’est popularisé au début du XXᵉ siècle. À cette époque, les femmes commencent à intégrer le monde du travail et à revendiquer plus de liberté dans leur tenue vestimentaire.

Inspiré de la chemise masculine, le chemisier devient une pièce essentielle de la garde-robe féminine, offrant élégance et confort. Il accompagne l’évolution du statut des femmes, notamment avec l’essor des tailleurs féminins, et marque une rupture avec les corsets et robes contraignantes du passé.

Dans les années 1960 et 1970, avec la montée du féminisme, le chemisier devient un symbole d’émancipation. Il est adopté dans des styles variés : fluide et romantique, structuré et professionnel, ou encore audacieux avec des tissus et coupes modernes. Aujourd’hui, il est un élément essentiel du dressing féminin, décliné en une multitude de styles adaptés à toutes les occasions.

Les différences entre chemise et chemisier

  1. La coupe et la structure
    • La chemise est souvent plus rigide, avec des épaules marquées et une coupe droite ou ajustée.
    • Le chemisier est plus fluide et léger, avec des tissus plus variés comme la soie, la mousseline ou la dentelle.
  2. Les détails et finitions
    • La chemise privilégie les cols structurés et les poignets rigides.
    • Le chemisier peut avoir des volants, des cols plus variés (col lavallière, col Claudine) et des détails plus sophistiqués.
  3. Le boutonnage : une anecdote historique
    Une différence bien connue entre chemise et chemisier réside dans le sens du boutonnage :
    • Pour les hommes, les boutons sont à droite.
    • Pour les femmes, les boutons sont à gauche.

Cette distinction remonte au XIXᵉ siècle. À l’époque, les hommes s’habillaient seuls tandis que les femmes de la haute société étaient souvent habillées par du personnel. Placer les boutons à gauche facilitait la tâche des domestiques droitiers. Une convention qui perdure encore aujourd’hui, bien qu’elle n’ait plus de réelle utilité.

Un vêtement en constante évolution

Si la chemise reste une pièce intemporelle du vestiaire masculin, le chemisier continue d’évoluer avec la mode et les aspirations des femmes. Il peut être strictement professionnel, romantique et fluide, ou encore audacieux selon les tendances.

Finalement, chemise et chemisier partagent des racines communes, mais chacun a su s’adapter à son époque et à son public. Aujourd’hui, ils sont des incontournables du dressing masculin et féminin, avec des styles et des coupes qui évoluent au gré des modes et des envies.

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La broderie des initiales sur les chemises

entre tradition et distinction

Une pratique historique aux origines aristocratiques

La broderie des initiales sur les chemises remonte à plusieurs siècles et trouve son origine dans les pratiques des blanchisseries. À une époque où les chemises étaient souvent confectionnées en grandes toiles non ajustées et où les cols et poignets étaient détachables pour le lavage, l’ajout d’initiales permettait d’identifier facilement le propriétaire. Cette coutume était particulièrement répandue dans les milieux aristocratiques et royaux, où l’on ajoutait parfois une couronne au-dessus des initiales pour symboliser le statut noble du porteur. Le nombre d’étoiles brodées au-dessus de la couronne pouvait également indiquer le rang hiérarchique du propriétaire.

L’évolution vers un signe de distinction

Avec le temps, la broderie des initiales a dépassé son rôle purement fonctionnel pour devenir un marqueur d’élégance et de raffinement. Traditionnellement placée sur la poitrine, sous le veston, elle restait discrète et réservée aux connaisseurs. Mais l’évolution des tendances a transformé cette pratique : aujourd’hui, les initiales brodées se font plus visibles et assumées.

Modernité et personnalisation

De nos jours, la broderie d’initiales sur une chemise est un détail qui permet d’affirmer son style et de personnaliser son vêtement. Plusieurs évolutions sont notables :

  • Emplacement varié : si la poitrine reste un emplacement classique, de plus en plus d’hommes optent pour une broderie sur le poignet, le bas du devant de la chemise, voire sur le col intérieur.
  • Choix des couleurs : autrefois exclusivement ton sur ton pour une discrétion absolue, la broderie s’autorise aujourd’hui des teintes contrastées pour apporter une touche distinctive.
  • Messages cachés : au-delà des simples initiales, il est devenu courant de broder de petits mots doux ou des messages personnels à l’intérieur du col ou des poignets, rendant la chemise unique et empreinte d’une valeur sentimentale.

Un savoir-faire entre tradition et innovation

La broderie d’initiales continue d’incarner une alliance entre tradition et modernité. Qu’elle soit discrète ou audacieuse, elle demeure un symbole de personnalisation et d’élégance. C’est un détail qui, bien choisi, transforme une chemise en une pièce unique et raffinée, témoignant du soin apporté à son apparence et à son style.

Fabrication des boutons hier et aujourd’hui

histoire, matières et élégance

Une petite histoire du bouton

Le bouton est bien plus qu’un simple accessoire fonctionnel. Il est un symbole d’élégance et de raffinement, omniprésent dans l’univers de la mode, notamment pour les chemises sur mesure. Mais comment sont fabriqués ces petits éléments essentiels aujourd’hui et hier ?

La fabrication des boutons à travers le temps

Autrefois, les boutons étaient confectionnés artisanalement, souvent à partir de matériaux naturels comme le bois, l’os, l’ivoire ou la nacre. Ils étaient sculptés, polis et percés à la main, faisant de chaque bouton une pièce unique. Avec l’avènement de l’industrialisation, la production s’est mécanisée et diversifiée, permettant l’émergence de nouveaux matériaux comme le plastique ou les alliages métalliques.

Aujourd’hui, la fabrication des boutons allie tradition et modernité. Selon les matières utilisées, les techniques varient :

  • Moulage et injection : couramment utilisé pour les boutons en résine ou en plastique.
  • Tournage et polissage : réservé aux boutons en nacre, corne ou pierre, nécessitant un façonnage minutieux.
  • Gravure et personnalisation : certaines maisons haut de gamme proposent des boutons gravés ou incrustés de détails précieux.

Les matières des boutons chez L.A.T

Chez L.A.T, nous avons sélectionné des boutons de haute qualité pour sublimer nos chemises sur mesure. Voici les principales matières utilisées :

  • Nacryle : une alternative moderne qui imite la nacre avec un rendu élégant et durable.
  • Nacre : matériau noble issu de coquillages, apprécié pour sa brillance et sa résistance.
  • Pierre de lait : rare et élégante, elle offre une touche originale et raffinée.
  • Corne : matériau naturel aux nuances uniques, idéal pour des finitions haut de gamme.
  • Bois : chaleureux et authentique, parfait pour des chemises au style rustique ou casual chic.

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Boutons de manchette et studs : le détail qui fait la différence

Les boutons de manchette sont des accessoires incontournables pour les chemises à poignets mousquetaires. Ils apportent une touche de sophistication et permettent d’affirmer un style personnel. Disponibles en métal, en nacre ou en pierre précieuse, ils sont souvent synonymes d’élégance et de raffinement.

Les studs, quant à eux, sont plus élitistes. Principalement utilisés pour les chemises de smoking, ils remplacent les boutons traditionnels sur le plastron. Ces petits ornements, souvent en or, en onyx ou en nacre, confèrent un niveau de sophistication ultime aux tenues de soirée.

Conclusion

Des boutons classiques aux boutons de manchette, chaque détail compte lorsqu’il s’agit d’élégance masculine. La fabrication des boutons a évolué avec le temps, mais leur rôle demeure essentiel : sublimer une chemise et affirmer un style. Chez L.A.T, nous attachons une grande importance au choix des matériaux, car chaque chemise mérite des finitions irréprochables.

La RSE chez L.A.T

Une philosophie ancrée, loin du greenwashing

Aujourd’hui, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est souvent mise en avant comme un engagement ou un axe stratégique. Mais pour Lionel André Tavernier, fondateur de L.A.T, il ne s’agit ni d’un argument de vente ni d’un positionnement opportuniste. C’est une évidence, un état d’esprit qui guide chaque décision. Dans cette interview, il nous livre sa vision, loin des artifices marketing.


Q : Comment définis-tu la RSE chez L.A.T ?

Je ne peux pas parler d’engagement. Et je ne veux pas. Aujourd’hui, la RSE ne peut plus être une exception ou une finalité, elle doit être une norme intégrée à tout projet. Chez L.A.T, le respect des personnes et notre impact comportemental sont intrinsèques à notre activité. Cela transparaît dans notre discours marketing, basé sur des valeurs authentiques, mais aussi dans nos choix de production.

Q : Justement, pourquoi avoir fait le choix de la Tunisie en plus de la France pour la confection de tes chemises ?

D’abord, il faut savoir que ce sont les mêmes ateliers qui confectionnent nos chemises en France et en Tunisie. Ensuite, mon objectif était de rendre le sur-mesure accessible, tout en valorisant le savoir-faire français. Offrir une qualité identique et garantir un respect du personnel et des lois locales étaient des conditions non négociables.

Chaque pays doit pouvoir aspirer à ses propres choix. Si nous leur privons ses moyens d’évoluer, comment pourraient-ils décider librement de leur avenir ?

Q : Comment assures-tu une production responsable sans tomber dans le gaspillage ?

J’ai opté pour la mutualisation des ressources et pour ce que certains appellent la “contremarque” dans l’industrie. Le sur-mesure s’y prête parfaitement : nous ne produisons que ce qui est vendu, évitant ainsi les stocks inutiles et la surproduction.

Nos ateliers, qui confectionnent pour plusieurs marques, garantissent une activité pérenne et diversifiée. Même logique pour les tissus : à l’exception de quelques étoffes exclusives, nous profitons d’un sourcing mutualisé, garant de qualité et de variété.

Enfin, nous avons fait le choix d’une logistique responsable : notre transporteur historique est français, et nos emballages sont biodégradables. Mais ici, pas de greenwashing, juste du bon sens.

Q : Tu dis que le sur-mesure est plus accessible qu’on ne le pense. Peux-tu expliquer ?

Le sur-mesure est souvent perçu comme un luxe inabordable. Pourtant, acheter une chemise de qualité qui vous va parfaitement, que vous ne remplacerez pas au bout de six mois, revient moins cher à long terme. C’est une réponse à la surconsommation et à la fast fashion, qui, sous prétexte de petits prix, coûte en réalité un bras au consommateur comme à la planète.

Chez L.A.T, nous proposons des chemises sur-mesure à un prix équivalent à celui du prêt-à-porter à gamme équivalente et nous en proposons 3 grâce à nos collection First, Open Mind et Origine, mais avec une qualité supérieure et une durabilité incomparable.

Q : Tu mets aussi un point d’honneur à préserver l’artisanat. Peux-tu nous en dire plus ?

Sans le savoir-faire de nos ateliers, L.A.T n’existerait pas. C’est pourquoi j’ai créé la collection Origine, qui met en valeur l’artisanat et des techniques de confection dignes de la haute couture. Ici, chaque chemise est confectionnée individuellement, avec des patrons grande mesure et un souci du détail rare dans l’industrie.

Les 3 Collections – Chemises L-A-T

Q : Comment fais-tu pour garantir des conditions de travail équitables ?

La meilleure manière de s’en assurer, c’est d’aller voir par soi-même. Je visite les ateliers et j’exige des engagements clairs sur les conditions de travail. Pas de compromis sur ce point.

Q : Quels sont tes prochains défis en matière de responsabilité et d’éthique ?

D’abord, développer la gamme. Aujourd’hui, L.A.T est encore microscopique. Je veux proposer une collection plus riche et professionnaliser davantage la marque pour la rendre plus dynamique.

Ensuite, je veux renforcer notre maîtrise de la confection et du sourcing, toujours en partenariat avec nos ateliers. Le but n’est pas de grossir à tout prix, mais de mieux contrôler ce que nous faisons, avec cohérence et fidélité à nos valeurs.

Conclusion
L.A.T ne prétend pas révolutionner l’industrie, mais propose une approche différente, ancrée dans le respect des savoir-faire, des artisans et des consommateurs. Pas de fausses promesses ni de discours opportunistes : juste une manière responsable et sincère de faire de la mode.

Comme le dit Lionel André Tavernier : “Loin de toute contrainte financière, L.A.T a un luxe : celui de ses choix.”

Responsabilité sociétale et environnementale – Chemises L-A-T

La chemise à col blanc

un héritage de distinction et d’audace

La chemise à col blanc : une pièce iconique, entre tradition et modernité

La chemise à col blanc a ce quelque chose de distinctif, presque aristocratique, qui évoque à la fois le raffinement et le parti pris stylistique. Qu’elle soit rayée bleu et blanc, à carreaux ou unie, elle marque une volonté de jouer avec les codes du classicisme tout en affirmant une forte personnalité.

Mais d’où vient cette chemise si particulière ? Pourquoi a-t-elle traversé les époques avec une telle prestance ?


Origine et histoire : le blanc comme marqueur social

📜 Du XIXᵉ siècle à nos jours
À l’origine, le col blanc n’était pas seulement un choix esthétique, mais un symbole de statut social.

Au XIXᵉ siècle, les cols amovibles en lin blanc étaient utilisés pour allonger la durée de vie des chemises. Les travailleurs de bureau, qui n’avaient pas à se salir les mains contrairement aux ouvriers, pouvaient se permettre de porter des cols immaculés.

Début XXᵉ siècle, la chemise à col blanc devient le marqueur de la bourgeoisie et des professions intellectuelles. On oppose alors les “cols blancs” aux “cols bleus”, ces derniers désignant les ouvriers portant des vêtements de travail plus robustes et foncés.

Dans les années 1920 et 1930, elle devient un incontournable du style formel masculin. Associée à un costume trois-pièces et une cravate, elle est portée par les financiers, les politiciens et les avocats.

Dans les années 1980, elle fait son grand retour avec le style “Wall Street”, incarné par Gordon Gekko dans le film éponyme. Rayée, stricte et impeccablement repassée, elle devient l’uniforme des businessmen de New York et de Londres.


Pourquoi oser la chemise à col blanc aujourd’hui ?

Si elle fut autrefois synonyme de rigueur et d’élitisme, la chemise à col blanc est aujourd’hui un atout stylistique puissant. Elle permet d’introduire une touche de distinction, tout en s’adaptant à des tenues aussi bien classiques que décontractées.

💼 Dans un cadre professionnel
✔ Associez une chemise rayée bleu avec col blanc à un costume marine ou gris anthracite.
✔ Avec une cravate en soie sobre, elle incarne une élégance sans fausse note.
✔ Évitez les motifs trop prononcés pour ne pas casser l’effet chic du col blanc.

👖 Dans une version plus moderne
✔ Pour casser le côté strict, portez-la avec un jean brut et une cravate texturée (maille, laine).
✔ Laissez le col légèrement ouvert pour un look plus casual et assumé.
✔ Jouez avec les contrastes : une chemise à carreaux discrets avec un col blanc donne un twist audacieux à une tenue.

🎩 Pour une élégance audacieuse
✔ Optez pour une chemise à col blanc et poignets blancs, un clin d’œil aux dandys du début du XXᵉ siècle.
✔ Ajoutez une veste croisée et un pantalon ajusté pour un effet vintage ultra-chic.


L.A.T et la chemise à col blanc : une signature affirmée

Chez L.A.T, la chemise à col blanc n’est pas seulement une pièce du passé, c’est un véritable parti pris stylistique.

🔹 Un hommage personnel : Inspirée par les chemises que portait mon grand-père, elle est un classique intemporel que j’ai voulu réinterpréter avec audace.

🔹 Un jeu sur les contrastes : Pourquoi se limiter au bleu rayé ? J’introduis le col blanc sur des carreaux, détournant ainsi un motif habituellement associé aux chemises casual pour en faire une pièce d’une classe folle.

🔹 Une chemise qui s’adapte : Cravate ou col ouvert, costume ou jean, tout est possible. C’est une pièce qui respecte les codes classiques tout en permettant de s’en affranchir avec audace.


Conclusion : faut-il oser la chemise à col blanc ?

Absolument !

✔ Elle apporte élégance et distinction à une tenue formelle.
✔ Elle permet de jouer avec les codes du style, en mixant classicisme et modernité.
✔ Elle est un signe d’affirmation, une pièce pour ceux qui aiment le détail et la subtilité.

Que vous soyez attaché à la tradition ou en quête d’un style unique, la chemise à col blanc a toute sa place dans votre garde-robe.

Alors, allez-vous l’adopter ? 😏

Chemise sur mesure haut de gamme au style chic et intemporel

Chemise sur mesure en twill blanc à carreaux bleus

Chemise rayée bleue en giro inglese avec col blanc | Style italien

Le rose en chemise

une couleur sous-estimée ?

Si le blanc et le bleu règnent en maîtres dans le vestiaire masculin, le rose reste souvent en retrait. Pourtant, cette couleur, loin d’être une simple fantaisie, exprime subtilité, assurance et modernité.

Mais alors, pourquoi le rose divise-t-il encore ?


La signification du rose en matière de chemise

Le rose a longtemps été associé à l’élégance et au raffinement. Douce et chaleureuse, cette couleur a d’ailleurs fait partie du vestiaire masculin bien avant d’être perçue comme un ton “féminin”.

Symbolique du rose en mode masculine :

  • Élégance et raffinement : Un rose pâle apporte une touche de distinction sans en faire trop.
  • Confiance en soi : Porter du rose montre une certaine assurance, une volonté de sortir des codes traditionnels.
  • Modernité : Depuis les années 2000, la chemise rose s’est imposée dans les cercles professionnels et les tendances mode.

🚫 Pourquoi est-elle moins populaire ?

  • Une couleur jugée parfois trop marquée ou audacieuse.
  • Un choix plus risqué que le bleu ou le blanc, car il faut bien l’associer.
  • Une méconnaissance des bonnes combinaisons de couleurs.

Comment porter une chemise rose avec élégance ?

💼 Avec un costume et une cravate : l’élégance assumée
✔ Un costume gris clair, anthracite ou bleu marine fonctionne parfaitement avec une chemise rose.
✔ Pour la cravate, privilégiez le bleu marine, le bordeaux ou le gris foncé pour éviter un contraste trop marqué.
✔ Évitez les motifs trop chargés si la chemise est déjà colorée.

😎 Sans cravate, mais avec un costume : le style smart casual
✔ Une chemise rose sous un costume, sans cravate, donne un effet moderne et décontracté tout en restant chic.
✔ Idéal pour les milieux professionnels où le code vestimentaire est plus souple.

👖 Sans costume, avec un jean : le casual élégant
✔ Une chemise rose et un jean brut créent un contraste équilibré entre audace et décontraction.
✔ Ajoutez une veste légère (bleu marine, beige ou gris) pour structurer la tenue.


Oser la chemise rose ? Oui, mais avec les bonnes associations !

Si la chemise rose n’a pas la cote auprès de tous, c’est souvent une question d’habitude et d’association. Pourtant, bien portée, elle peut devenir un véritable atout dans un dressing masculin.

À privilégier :

  • Le rose pâle ou saumon, plus facile à intégrer dans une tenue.
  • Les costumes gris, bleu marine ou beige, qui équilibrent l’ensemble.
  • Les cravates sobres, en bleu, gris ou bordeaux.

🚫 À éviter :

  • Les roses trop vifs, plus difficiles à accorder.
  • Les associations avec des couleurs criardes ou flashy.
  • Un look trop chargé avec motifs et accessoires lourds.

Conclusion : faut-il oser le rose en chemise ?

OUI ! Une chemise rose bien choisie et bien portée est une alternative élégante au blanc et au bleu. Que ce soit avec un costume, sans cravate ou avec un jean, elle apporte une touche de modernité et de caractère à votre style.

Chez L.A.T, nous considérons que le rose a toute sa place dans un dressing masculin, à condition qu’il respecte l’harmonie des lignes et des couleurs. Une chemise rose bien coupée peut sublimer une silhouette avec discrétion et raffinement.

Alors, oserez-vous enfin la chemise rose ?

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La poche de chemise

un détail qui divise

Petit rectangle de tissu cousu sur la poitrine, la poche de chemise semble anodine. Pourtant, son existence répond à une histoire, un usage et un style bien précis. Chez L.A.T, la chemise se veut épurée, fluide et ajustée aux mouvements du corps. C’est pourquoi, à l’exception de certains modèles comme la chemise en jean “Noblen”, les chemises L.A.T sont conçues sans poche.

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Pourquoi ? Parce qu’une poche rigidifie le tissu, crée des angles là où la chemise devrait suivre naturellement la silhouette. Elle rompt l’équilibre et la pureté de la ligne. Mais alors, pourquoi existe-t-elle et à qui convient-elle ?


L’histoire de la poche de chemise : d’où vient-elle ?

À l’origine, la chemise était un sous-vêtement masculin. Jusqu’au XIXᵉ siècle, elle n’avait pas de poche, car elle était cachée sous le costume. Mais avec le temps, elle devient une pièce à part entière, portée seule ou sous un blazer.

La poche fait son apparition au début du XXᵉ siècle, avec la montée du prêt-à-porter et l’évolution des usages. À l’époque, les hommes avaient besoin d’un espace de rangement supplémentaire pour de petits objets : stylo, lunettes, tickets de transport.

Les uniformes militaires et les chemises de travail popularisent encore davantage la poche, souvent munie d’un rabat pour sécuriser son contenu. Ce détail se retrouve aujourd’hui dans certaines chemises casual ou workwear.


Une ou deux poches ? Quelle signification ?

  • Une poche simple : elle est souvent présente sur les chemises casual, d’inspiration américaine (comme les chemises Oxford) ou sur certaines chemises de ville décontractées.
  • Deux poches : elles sont typiques des chemises militaires, workwear et western. On les retrouve sur les chemises en jean ou en flanelle, souvent avec des rabats boutonnés.

Une chemise formelle (costume, habillée) n’a jamais de poche, car elle doit rester fluide et élégante sous un blazer.


La poche : un style à part entière ?

La présence ou l’absence d’une poche influence le style général d’une chemise :
Avec poche → Look casual, pratique, robuste. Idéale pour un style décontracté, workwear ou vintage.
Sans poche → Look épuré, moderne et raffiné. Plus habillé, plus fluide, plus élégant.

Chemise Blanche à Carreaux Fins – Élégante et Décontractée


Pourquoi les chemises L.A.T sont-elles (presque) toujours sans poche ?

Chez L.A.T, la chemise est pensée comme une seconde peau, s’adaptant au corps sans créer de rigidité inutile. La couture d’une poche casse la fluidité du tissu, crée des angles, et alourdit l’esthétique générale.

C’est pourquoi, à l’exception de certains modèles spécifiques comme la chemise en jean “Noblen”, aucune chemise L.A.T ne comporte de poche.

Chemise jean avec poches coutures orange | Fabriquée en France

La vision L.A.T est claire :
🔹 Épure et élégance avant tout.
🔹 Une chemise doit accompagner le mouvement, pas le contrarier.
🔹 Un design pensé pour mettre en valeur le porteur, sans fioriture.


Conclusion : poche ou pas poche ?

Si vous recherchez une chemise casual et pratique, une poche peut être un détail intéressant. Mais pour une silhouette élégante, pure et intemporelle, la chemise sans poche s’impose naturellement.

Chez L.A.T, seuls les modèles qui s’y prêtent vraiment se voient dotés d’une poche. Pour toutes les autres, l’épure prime, pour une chemise qui joue avec les lignes du corps et sublime la silhouette.

Chemise jean avec poches coutures orange | Fabriquée en France